Les choix
La fabrication fait l’objet d’une attention particulière avec un petit format poche de 13x18 cm et une pagination courte de 24 à 32 pages. La couverture est souple agrafée comme un carnet. Le papier est matiéré et légèrement teinté afin de proposer un bel objet.
Les textes quant à eux sont des récits courts (5000 signes). Ils ne font pas l’objet de commandes (textes spontanés d’auteurs et d’autrices) et n’ont pas de thème favoris ni de tabou : l’objectif étant de privilégier l’écriture et l’émotion et donner l’occasion d’une lecture intime.
L’illustration a toute sa place avec une image qui n’est ni explicative, ni décorative dans son interaction avec le texte. Le parti pris graphique de 2 couleurs Pantone associé au noir permet quant à lui de pousser l’exploration. Cela permet aussi de proposer des univers singuliers qui ouvrent sur l’imaginaire.
Les niveaux de lecture sont centrés sur les compétences de lecture et non l’âge et le niveau scolaire. Ils sont là pour favoriser les publics « empêchés » ou précoces. Ils sont également liés à la capacité d’interpréter et de comprendre les sous-entendus des textes.
La mise en page inclusive propose une typographie sans empattement, un corps de police suffisamment gros, un texte aéré et non justifié pour le confort de lecture ainsi que des doubles pages où le « gris » du texte n’effraie pas le lecteur débutant.
Le nom du Ginko a été choisi car c’est un arbre aux nombreuses vertus, qui peut vivre très longtemps, porteur d’histoires. Ses feuilles dorées en automne sont comparées à des écus, il rend riche ! C’est aussi un mot dont les sonorités sont très expressives.
Et c’est surtout une collection qui fait grandir…