Philippe Gauthier
Adolescent, Philippe Gauthier a été tenté par l’agriculture, puis par la coiffure. Il a abandonné l’un et l’autre sans renoncer à ses passions, la musique et le dessin. À 20 ans, il s'est découvert une nouvelle passion, le théâtre, d’abord comme comédien, et finalement comme auteur. Il a 30 ans. Une jeune fille et un pendu est sa première pièce.
« Né en 1977 à côté de Lyon, j'abandonne rapidement le système scolaire "classique" pour apprendre un métier, la sylviculture pendant un an puis la coiffure. Parallèlement à ces formations, ou un peu avant, je commence à m'intéresser aux arts. La musique, en pratiquant la guitare, et le dessin. Pour ces deux disciplines j'avance seul, en autodidacte. L'idée de vivre des arts plastiques me traverse l'esprit, mais un dossier scolaire plutôt mauvais stoppe mes ambitions. Alors je coiffe...
Ma rencontre avec le théâtre ne se fait que plus tard. Hasard de rencontres. D'abord spectateur, je (re)découvre ce moyen d'expression, ce langage. Surpris même d'y trouver quelque intérêt - les pièces, vues jusque-là, ne m'ayant pas... transcendé. Le hasard des rencontres, encore, m'amène alors à découvrir l'autre côté de ce miroir. Pour la première fois de ma vie je me retrouve à travailler un texte, puis à le présenter sur scène, devant un public. Un électrochoc. C'est ça ! A partir de là, et pour faire court, j'arrête la coiffure et, monté sur Paris, je m'inscris dans une école privée de théâtre. Commence alors pour moi, comme pour beaucoup d'autres, l'apprentissage du métier de comédien.
Je n'irai pas jusqu'au bout de cette formation. Après trois semestres j'arrête. Me suis planté. Pas pour moi. Pourtant, l'envie de raconter des histoires est là. Certainement du fait d'avoir lu et travaillé plusieurs textes, contemporains ou classiques, je me tourne vers l'écriture. Théâtrale, ça va de soi. »
Philippe Gauthier.