Sinon, il est bien difficile de résumer en peu de mots une rencontre si animée, ponctuée d’anecdotes plus ou moins avouables mais toujours savoureuses sur les auteurs, les éditeurs croisés, la vie d’écrivain en général, le manque de considération de certains pour les auteurs jeunesse.
Francesco nous a livré aussi les noms d’œuvres et d’artistes qui l’ont inspiré, en premier Pinocchio et plus largement l’art italien sous toutes ses formes (Pasolini, Dino Risi pour le cinéma, etc). Mais d’autres venus d’ailleurs : Stevenson, James Joyce, Erskin Caldwell qui a su raconter les laissés pour compte.
Et puis des secrets de fabrication de certains albums, des farces introduites dans les illustrations pour atteindre notre inconscient, qui le font rire encore quand il feuillète les pages, des clins d’œil, un deuxième niveau de lecture destiné à l’adulte, cet intermédiaire nécessaire entre l’album et l’enfant.
Impossible de tout dire : il fallait y être !