Affinités sélectives
Découvrir, dessiner et pratiquer le kamishibaï avec Noriko Quenot
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Aquarelliste installée en Seine-et-Marne, Noriko Quenot expose régulièrement ses images inspirées par la nature et par les contes.
Invitée à conter à l’école de son village, elle refait les illustrations de contes japonais traduits en français. Elle crée l’adaptation kamishibaï d’un conte qu’elle apprécie particulièrement et commence à le proposer en spectacle en duo avec sa complice, la conteuse Déa, dans un cadre privé, pour l’école puis pour les bibliothèques.
A visionner sur Youtube :
- Kamishibaï, théâtre sur papier, par Dea et Noriko
Imaginant sa diffusion pour le grand public, elle démarche plusieurs éditeurs, sans succès. Encouragée par l’auto-éditeur Benoît Jacques, elle se lance alors seule dans la réalisation et la publication de son album Rêve de poisson, puis de son Mini-Kamishibaï.
Dans un petit coffret de carton au décor soigné, on découvre 26 planches d’illustrations aquarellées ainsi qu’un livret bilingue du conte de Kenji Miyazawa, Le Bois des Loups, le Bois du panier et le Bois des Voleurs. Son objectif est que tout le monde puisse l’utiliser. Des indications précises pour la manipulation des planches et des transparents qui se superposent, permettent, après entrainement, de s’adonner au contage à la façon japonaise, en interagissant avec les spectateurs.
En souvenir du kamishibaï de son enfance, largement utilisé à l’école dans une démarche pédagogique, Noriko a spécialement réalisé pour la formation des planches expliquant l’histoire du kamishibaï dans la culture japonaise.
Voir la page :
Comme à l’école japonaise, chacun est invité à réaliser ses planches de kamishibaï, à partir de l’adaptation d’un conte ou d’une petite histoire inventée en quelques étapes :
- situation de base avec un personnage
- actions
- événement déclencheur
- actions
- revirement ou chute
En général, l’histoire comprend 12 planches. Il faut être attentif à la continuité du décor, à l’image qui sort du cadre, au déroulé qui permet de se focaliser sur une scène. Les personnages et leurs actes sont codifiés.
Noriko fait la démonstration - en japonais - de kamishibaï pour les petits. Le texte est réduit mais vivant, l’interprète doit jouer avec les mots, les dialogues, les onomatopées de façon assez théâtrale pour amplifier les émotions. Les spectateurs sont amenés à s’exprimer collectivement.
Puis chaque stagiaire est invité à s’exercer avec son projet. Certains déjà expérimentés, s’accompagnent de bruitages. La journée s’achève dans la bonne humeur et l’envie de mettre en pratique tous ces acquis.
Retours des stagiaires :
« Un bel historique du kamishibaï a été retracé. On sent clairement la culture japonaise ancrée en Noriko. »
« Les temps forts de la formation : l’activité, créer son kamishibaï. Et les échanges avec Noriko autour de la création. »
« Faire un atelier kamishibaï avec les assistantes maternelles fera partie de mon prochain projet. »