Acteurs culturels
Temporel
Temporel est né en 2006 de la rencontre entre les quatre membres du comité de rédaction : Claude Vigée (poète et universitaire), Michèle Duclos (traductrice et universitaire), Guy Braun (peintre, graveur, économiste et webmestre) et Anne Mounic (poète et universitaire) – dont le désir commun était de faire partager une certaine conception de la poésie, de la pensée et de l’art, sans dogme. La revue a vocation internationale.
Elle est diffusée gratuitement sur Internet.
Anne Mounic et Guy Braun habitent en Seine-et-Marne : Michèle Duclos, à Bordeaux ; Claude Vigée, à Paris, mais l’Association des Amis de l’oeuvre de Claude Vigée a son siège social en Seine-et-Marne (cf. adresse postale de la revue).
La revue se compose d’un cahier de recherche : « à propos », sur un thème ; d’un cahier de création, « à l’oeuvre » ; de notes critiques et d’entretiens, « à l’écoute ». Poésie, prose, philosophie, art, sciences humaines y sont publiés.
Tous les anciens numéros sont disponibles en ligne, « à rebours ».
Deux numéros par an, mai et octobre.
On peut y entendre des lectures de poèmes, des entretiens et des morceaux de musique. Les thèmes des premiers numéros sont : La lutte avec l’ange (N°1, février 2006) ; La cage (N°2, octobre 2006) ; Le rythme de la marche (N°3, mai 2007) ; La joie malgré tout, la joie sur le fil du rasoir (N°4, octobre 2007) ; La main (N°5, mai 2008) ; La paresse (N°6, octobre 2008).
De février 2006 au numéro en cours, en octobre 2009, un certain nombre de thèmes ont été traités : la lutte avec l'ange, la cage, le rythme de la marche, la joie, la main, poésie existence spiritualité, la paresse, l'honnêteté. Tous les numéros demeurent en ligne ; il suffit de cliquer sur "à rebours".
(n° 1 à 4, février 06 – octobre 07)
Poètes, écrivains, artistes, musiciens, critiques et universitaires, dont Mildred
Clary, Christophe Dejours, Michael Edwards, Raphaël Enthoven, Laure Fardoulis, Pierre Furlan, David Gascoyne, Jacques Goorma, Kenji Kanno, Christian Laval, Yvon Le Men, Noël Lee, Henri Meschonnic, Robert Misrahi, Vincent O’Sullivan, Marc Pierret, Hans-Georg Renner, Jean Revol, Roger Scott, Dunstan Ward, Kenneth White, etc. et les membres du comité de rédaction.
Et, sans parler même d’oeuvre littéraire ou artistique, la joie se conquiert, « malgré tout », au sein de l’oeuvre humaine, qui est la vie vécue dans la conscience d’elle-même. C’est sans doute, dans une situation extrême, ce que nous enseigne Etty Hillesum en sa tentative, par son journal et par ses lettres, de sauvegarder le langage vrai face aux cruautés et distorsions de l’existence dont elle fut témoin dans la Hollande occupée par les nazis. Ce « langage de la joie », cette résistance de l’être sur « le fil du rasoir », est donc éminemment subversif. Il n’existe pas de joie sans individu qui oeuvre pour elle, non dans l’abstraction ou l’universel, mais, comme le préconisait Blake, selon les « menus Détails », qu’il appartient au poète de sauvegarder au sein de sa Jérusalem, cité poétique où se rassemblent tous les temps.
La joie : introduction, in N°4 , octobre 2007.