Notre groupe de stagiaires, forcément ébloui par toutes ces possibilités, s’est posé la question de la légitimité de ces services dans une médiathèque. Comment argumenter pour mettre en place un tel service ? Quel advocacy développer ?
Au niveau des textes, la loi Robert de décembre 2021, stipule le prêt de documents et d’objets. On a tout intérêt à intégrer ce service dans la rédaction d’un PCSES pour le faire valider par sa tutelle durablement.
D’autre part, un tel service agit en complémentarité avec les collections, il permet le partage de savoirs et de savoir-faire, il permet la démocratisation de la culture par la découverte et le test d’objets (souvent les emprunteurs testent un objet avant de l’acheter).
C’est aussi une démarche qui va dans le sens de la transition écologique (recycler, réutiliser, mutualiser du matériel que le quidam achète généralement pour une utilisation ponctuelle voire unique).