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La littérature sur les routes
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La Médiathèque départementale a été contactée par le service des routes : ce n’est pas banal ! Caroline Briand, chef de service des Politiques Routières et Prospective, appelle pour présenter le projet départemental dans le cadre de la "Journée européenne des allées d’arbres". La Médiathèque départementale et la Direction des routes, décident de constituer une collection de textes littéraires d’écrivains seine-et-marnais sur le thème des alignements d’arbres.
Ces textes, au nombre total de 12, feront l’objet d’une publication électronique mensuelle (du 20 octobre 2018 au 20 septembre 2019). Ils seront publiés conjointement à une photographie d’un alignement d’arbres du département.
Image emblématique du département, ces allées d’arbres, pour certaines majestueuses, pour d’autres plus modestes, révèlent une multitude de formes, de paysages et d’enjeux. L’exposition « A la découverte des allées d’arbres de Seine-et-Marne » illustre cette diversité, à travers 23 exemples vus par l’œil du photographe Pierre L’Excellent.
Exposition du 18 octobre au 2 novembre de 8h30 à 18h dans le hall de l’Hôtel du Département, rue des Saints-Pères à Melun.
Les écrivains ont été choisis dans le répertoire des écrivains vivant en Seine-et-Marne. Ils ont été sélectionnés pour leur lien avec la nature, le paysage, les arbres et dans l’idée de diversifier les approches et registres littéraires Chaque écrivain est sollicité pour produire 2 textes. Le sujet pour l’ensemble des 12 textes est le même : l’alignement d’arbres ou allée d’arbres. Le texte doit donc évoquer l’alignement d’arbres, celui qui borde une route, un chemin plus modeste ou encore un cours d’eau, un canal, ou bien celui que l’on perçoit au loin sans savoir à quoi il est associé. Il n’est pas demandé de viser un alignement seine-et-marnais, ni même un alignement précis ; mais c’est possible.
Il n’y a aucune obligation laudative. C’est l’alignement d’arbres comme motif du paysage qui est recherché. La qualité littéraire et la diversité des 12 textes assurant la valorisation du sujet, le magnifiant.
La forme est complètement libre, elle est laissée à l’initiative de l’écrivain. Seul un nombre maximum de caractères est imposé : le court texte ne doit pas dépasser le nombre de 4 000 signes mais il n’y a pas de nombre minimal de signes à respecter. Cette contrainte répond au choix d’une publication électronique.
A lire et découvrir tout au long de l’année : les textes d’Anne Mounic, de Dominique Cagnard, de Françoise Ascal, de Richard Taillefer, de Corinne Atlan et d’Anne Vallaeys. Le premier texte vient de paraître, c’est Anne Mounic qui aligne ses mots près des arbres :