Gastronomies du futur : sciences et science-fiction, un cocktail détonnant !

Adrien Oster a présenté le hors-série "À table" consacré aux modèles alimentaires et aux méthodes agricoles actuels et à venir :

• Repenser l'agriculture pour la rendre régénérative, développer les circuits courts, végétaliser les assiettes, réduire les gaspillages et les pertes.
• Nourrir sans détruire comme au Niger où des chambres froides alimentées à l'énergie solaire permettent aux fruits et légumes de se conserver.
• Le mirage des fermes verticales partout dans le monde comme au Liban et en Malaisie : des lieux de culture clos, sans pesticides, utilisant peu d'eau mais beaucoup d'électricité. Est-ce une solution durable ?
• Imaginer les assiettes du futur et inventer des nouveaux plats : viandes de synthèse, fromage sans lait, protéines issues des insectes, burgers végétaux.
   

Laurent Veyet fut l’un des premiers cuisiniers à domicile en 1996 avant d’ouvrir son restaurant-boutique spécialisé dans les insectes. Au départ, lui-même n’était pas rassuré à l’idée d’en manger mais leurs qualités nutritionnelles et leurs goûts l’ont convaincu.   

Cet aliment, souvent associé à la nourriture du futur, a une forte teneur en protéine et en oméga-3. Les insectes permettraient de limiter notre consommation de viande et de réduire notre impact écologique.

Il ne lui restait plus qu’à ’inventer des recettes à base de vers de buffalo et de grillons qui proviennent de fermes françaises et nourris avec des produits biologiques.  

Depuis l’ouverture de son restaurant Inoveat-L’insecte Gastronome, Laurent Veyet est régulièrement invité dans les médias pour présenter sa particularité et son savoir-faire.  

Manger des insectes n’est pas nouveau : ils sont dégustés au Mexique, en Asie et en Afrique. En France, la législation européenne autorise l’élevage et la consommation de quatre insectes seulement : criquets, grillons, vers de buffalo et ténébrions.

Pourquoi ne sont-ils pas dans nos assiettes aujourd’hui ?