Avec douceur et sans en avoir l’air, Loïc Clément aborde des sujets engagés.
Attaché au terroir et au savoir-faire artisanal, il en fait l’éloge dans Les Jours sucrés à travers la pâtisserie, dans Chaussette avec les métiers de bouche. Il critique particulièrement la grande distribution avec Le Temps des Mitaines : Cœur de Renard.
L’humain et ses questionnements sont aussi au cœur de son œuvre. A la manière d’un conte, Le Voleur de souhaits évoque la dépression, le refus de vie et d’envie de l’adolescent. Dans Chaussette Loïc Clément s’intéresse à la solitude des personnes âgées, à leurs petites habitudes rassurantes, à la mort, suggérée par celle du chien Dagobert. La famille, les origines, la construction de soi, sont abordés dans Les Jours sucrés.
Les animaux accompagnent le duo Clément-Montel aussi bien sous leur toit que sous le pinceau d’Anne Montel. L’anthropomorphisme dans Le Temps des Mitaines permet de mettre l’accent sur les différences des personnages et de représenter des caractères désagréables avec des bonnes figures. Les chats Des Jours sucrés commentent chaque chapitre avec une note d’humour.