Durant la matinée, Myriam Colin aborde la perception des aveugles, qui développent leur compréhension de l'espace en se déplaçant. Ainsi les histoires tactiles seront mieux perçues avec une vision du dessus des scènes narratives, telle un parcours.
Historiquement, dès 1841, il existait des "leçons de choses" pour les aveugles, à l'aide d'animaux empaillés, d'objets en relief, comme des cartes géographiques par exemple.
Les illustrations pour aveugles ont pris différentes formes : des images en "points brailles" qui dessinaient des silhouettes ou des formes plus ou moins complexes ; des dessins en lignes de résine solidifiée ; des images en embossage - avec des matrices en bois qui servaient de moules au 19e s. Puis des embossages en matière plastique (livres informatifs de la BPI, panneaux descriptifs des musées) et des images en thermocollage, composées avec différents matériaux, pour la plupart les livres actuels.
Aujourd'hui, les textes en braille se superposent en transparence aux textes typographiés, permettant à tous de lire des livres tactiles.