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Cinéma documentaire au collège : A tout doc 2025
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Clap de début pour la 3e édition du prix des collégiens pour un film documentaire décerné dans le cadre du dispositif À tout doc.
La thématique retenue cette année est l'égalité filles-garçons. De nombreux collèges ont candidaté pour cette édition, 3 d'entre eux seulement pouvaient être retenus :
- Collège Les Maillettes, Moissy Cramayel
- Collège Moulin à vent, Thorigny sur Marne
- Collège Maria Callas, Courtry
Suzanne de Lacotte et Angèle Meschin ont animé cette journée de formation à destination des enseignants et bibliothécaires. Après une présentation des différentes étapes du dispositif elles ont présenté les films proposés cette année et fixé un calendrier de travail.
Les bibliothécaires de Courtry et Moissy Cramayel étaient également présents, le visionnage des films ou d'autres actions pourront avoir lieu dans leurs établissements.
Les prochaines étapes du dispositif
- Les élèves voient les films avec leurs enseignants en mars.
- Angèle Meschin et Suzanne de Lacotte passent 1 semaine en avril-mai dans chaque collège pour parler de cinéma documentaire, analyser les films avec les élèves. Chaque classe choisit un film et quelques élèves ambassadeurs réalisent un fanzine.
- Les élèves ambassadeurs des 3 collèges se réunissent en juin, confrontent leurs fanzines, leurs point de vue et procèdent à l'élection du film lauréat. Une rencontre sera organisée avec le réalisateur/la réalisatrice.
Di est une fille de douze ans originaire des montagnes embrumées du nord du Vietnam. Elle appartient à la minorité ethnique des Hmong dans laquelle les filles se marient à un très jeune âge, évènement souvent précédé par le controversé "kidnapping de la mariée" qui se voit enlevée par son futur époux à l’occasion des festivités du Nouvel An lunaire.
- L'origine du film : la réalisatrice, qui n'appartient pas à l'ethnie Hmong, a mené des ateliers dans le village de Di et s'est liée d'amitié avec elle.
Le film a vu le jour grâce aux ateliers Varan qui proposent des stages à l'international, dans des lieux dépourvus de structures de production. Enseignement par la pratique du cinéma direct. - L'enlèvement est une pratique rituelle chez les Hmong, illégale au Vietnam. Poids des traditions, question du libre-arbitre. Les enfants protagonistes du film, âgés d'une quinzaine d'années, vont enclencher une mécanisme qui va dépasser tout le monde.
- Le film est centré sur Di mais il convient d'interroger le rôle de chacun, celui du garçon, des familles, des institutions.
- Le documentaire interroge la place de la réalisatrice : est-elle là pour simplement capter des images, des situations, ou bien doit-elle intervenir quand les choses se dégradent ? Question morale
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Elles ont entre 15 et 20 ans, elles font partie de l'équipe de foot du Red Star de Saint-Ouen. Le film suit la partie qui se joue dans les tribunes, les vestiaires, les couloirs : celle de ces jeunes filles qui, du terrain de foot à leurs quartiers, cherchent leur place en tant que femmes. Elles jouent, chantent, mettent en scène leur trajectoire de "garçons manqués" et se racontent avec toute la liberté frondeuse qu'elles ont su conquérir.
- L'origine du film : le film trouve sa source dans un atelier comédie musicale, entre fiction et documentaire. Les réalisatrices rencontrent ces jeunes filles lors d'un atelier d'écriture de chansons autour du genre.
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La Maison des Migrants de Gao, au Mali, est un refuge à la porte du Sahara. Esther et Kady, deux adolescentes du Burkina Faso y font escale pour retrouver la force de poursuivre leur voyage, elles se lient d'amitié avec une femme migrante dont la mémoire s'est effacée au fil des ans, en même temps que ses espoirs de retrouver son foyer.
J’ai procédé à de longs repérages avant de sortir ma caméra. J’ai partagé leur quotidien, je leur racontais mon histoire familiale, j’écoutais la leur... Cela les touchait beaucoup de voir que je mangeais, dormais et me réveillais avec eux.
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