Flash info
Rencontre des Fablabs en bibliothèque
La Médiathèque départementale vous donne rendez-vous le mardi 26 novembre pour une matinale de rencontre et d’expérimentation Fablab !
Affinités sélectives
Créé le: - Mis à jour le : , par Matinale BD
Le projet d’Alain et Désirée Frappier est né de l’envie d’écrire sur l’histoire de La Samaritaine, magasin révolutionnaire, populaire, étonnant et pourtant controversé architecturalement.
Après une première rencontre avec les élèves et leurs professeures Ingrid Boyer et Karine Barthélémi, écrire dans ce lycée spécialisé dans les métiers du bâtiment s’est révélé comme une évidence pour ce couple d’auteurs.
Ils ont mené des ateliers d’écriture, pendant lesquels les lycéens devaient construire un récit à partir d’une image personnelle en utilisant le champ lexical du bâtiment. En parallèle, les élèves ont recueilli, collecté et mis en vidéo les gestes professionnels du bâtiment pour alimenter le Répertoire Numérique du Geste Artisanal. Ils ont aussi abordé la relation homme/femme dans une profession qui se féminise, et réfléchi au rapport à la société de consommation face à la prolifération des complexes commerciaux.
De ces échanges est née une complicité entre Alain, Désirée et les élèves. Les masques sont tombés et chacun s’est révélé. Ce fut un enrichissement mutuel pour tous.
Désirée Frappier a évoqué une enfance difficile où se succèdent écoles et familles d’accueil jusqu’à sa déscolarisation à treize ans, cf Le Choix. Jeune mère dans les années 80, elle s’essaye en tant que comédienne à Paris puis crée sa propre entreprise de costumière pour habiller des groupes de rock en vogue. Cette "Vie sans mode d’emploi - Putain d’années 80 !", où il est difficile de se faire une place, lui apporteront plein de désillusions.
Né en Tunisie en 1952, Alain Frappier s’est formé à l’école supérieure des arts décoratifs. Peintre, graphiste et musicien, il rencontre Désirée lors d’une soirée et lui suggère le logo de sa nouvelle collection de vêtements «Désirez moi ». Leur rencontre en 1991 est déterminante. Elle leur ouvre de nouveaux horizons : la réalisation de BD où la petite histoire ouvre les portes de la grande Histoire. « Si on travaille sur le réel on n’a pas le droit à l’ignorance », ce qui explique leurs recherches documentaires rigoureuses pour écrire et dessiner au plus près de la vérité.